C ‘est ici la pression timide d’une main, c’est ici l’odeur des cheveux qui flottent, C ‘est ici le contant de mes lèvres sur les vôtres, c’est ici le murmure de la tendresse qui s’épanche, C ‘est ici, plongeant au loin, la profondeur et la hauteur où se reflété mon propre visage, Ici j’immerge avec soin mon moi pour le dégager ensuite. Vous figurez-vous que j’aie quelque dessein compliqué ? Parfaitement, j’en ai un, car les averse d’Avril en ont un, non moins que le mica sur la paroi du roc. Pensez-vous que je voudrais étonner ? Est-ce que la lumière du jour étonne ? Est-ce que le rouge – queue matinal qui gazouille dans les bois étonne ? Est-ce que plus qu’eux j’étonne ? A cette heure je vous dis des choses en confidence, Je ne pourrais pas les dire à tout le monde, mais à vous je les dirai.